56% des Français seraient prêt à communiquer des informations personnelles à leur assureur. De quoi réjouir les adeptes de l’assurance connectée ! Cette tendance ne semble toutefois pas transposable à tous les types de données…

Les Français sont-il ouverts à l’exploitation de leurs données privées par les assureurs ?
Les Français sont-il ouverts à l’exploitation de leurs données privées par les assureurs ?

Données privées contre avantages clients

Pourquoi révéler des informations privées à son assureur ? Tout simplement pour obtenir plus d’avantages. Selon l’étude de PwC, parue aujourd’hui, pour une meilleure offre en assurance de biens et responsabilités (assurance habitation, auto…) :

  • 70 % des répondants accepteraient d’installer un capteur de données dans leur voiture ou chez eux ;
  • et plus d’1 sur 2 seraient prêts à transmettre des données personnelles complémentaires.

Plus globalement, 9 répondants sur 10 attendraient de leur assureur des solutions plus adaptées à leurs besoins. Le terrain semble donc favorable pour l’introduction de dispositifs comme le « Pay how you drive » en France. De quoi rassurer certains assureurs comme Direct Assurance, qui va lancer une offre au tarif modulable en fonction du comportement du conducteur.

Mais qu’en est-il pour des produits liés à des données plus sensibles comme l’assurance santé ?

La santé, une affaire privée ?

Selon l’étude «Parler de santé sur web, quelle(s) conséquence(s) ?» publiée le 27 juin dernier par un collectif d’associations :

  • 40 % des interrogés admettent que les informations santé peuvent être utiles pour améliorer certains services (site web, réseau social, m-applications…) ;
  • 79% pensent qu’elles peuvent aider à améliorer la qualité des soins et 78% à mieux comprendre les comportements en santé ;
  • Et Ils sont même 64% à accepter un usage de ces données privées par des organismes publics (pour une mission d’intérêt public).

En revanche, les réactions sont tout autres quand il s’agit d’organismes privés. Seulement 6% seraient ainsi favorable à l’utilisation des données santé dans ce cadre. Et 39% déclarent craindre une utilisation à leur encontre par un assureur.

Garder le contrôle

La principale inquiétude des usagers semblent de perdre la maîtrise de leur informations personnelles. Ainsi selon la même étude, 70 % des patients qui transmettent des données de santé (web, applications mobiles etc.) aimeraient qu’elles soient « anonymisées » et que leur accord soit demandé avant toute inscription ou téléchargement.

Ces problématiques sont actuellement au cœur des réflexions du gouvernement qui doit adapter la législation aux nouveaux usages.  La commission « Open Data » vient d’ailleurs de publier un rapport sur l’ouverture des données publiques de santé.

Il « avait pour mission de débattre […] des enjeux et des propositions en matière d’accès aux données de santé ». Par exemple, la commission recommande « pour les données détaillées» : « de simplifier le circuit des demandes d’accès des organismes privés ou publics en créant un canal unique d’autorisation délivrée par la Cnil ».

Un vaste chantier est donc en cours pour encadrer cette tendance grandissante à l’exploitation des données personnelles, notamment par les assureurs…

Sources : Rapport de PwC, Les Echos, Rapport Commission Open Data

 

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