Moins de classes moyennes et davantage de pauvres et de plus riches ? La modification de la structure de la population des consommateurs se traduit par une moindre appétence pour les produits de milieu de gamme, pris en tenaille entre les produits low cost et les produits haut de gamme.

L’exemple de réussite sur le segment du low cost désormais enseigné dans les écoles de management est celui de Renault avec sa gamme Dacia et le modèle Duster. Cette année, ce modèle, lancé en 2010, sera le plus vendu du groupe avec près de 400 000 unités vendues.

La recette du succès : une voiture au prix « canon », au design irréprochable avec son allure de baroudeur des villes et des champs, qui s’appuie pour ses organes internes sur des composants déjà éprouvés sur d’autres modèles. De plus, il est fabriqué dans des usines où le coût de la main d’œuvre est inférieur aux standards habituels.

Dans le haut de gamme, les exemples sont nombreux de marques qui s’adaptent pour conserver leur positionnement ou d’entreprises qui changent leurs méthodes pour pénétrer ce segment. Dans le premier cas, on peut citer Mercedes, qui, avec son modèle Classe A, a su rajeunir sa gamme et venir concurrencer l’Audi A3 et la BMW série 1, sans rien sacrifier sur l’autel de la rentabilité. Dans le second, celui du fabricant chinois d’électroménager Haier, qui adopte une stratégie de montée en gamme pour ses produits, son service après-vente… et ses tarifs !

Et l’assurance dans tout cela ? Comme indiqué dans les deux premières éditions du baromètre des e-assurés créé et publié par cmonassurance, le bas de gamme tarifaire est plébiscité par les consommateurs en première intention. Selon la qualité du conseil qui leur a été apporté, ils s’orientent ensuite vers des contrats leur apportant le meilleur rapport qualité/prix. Dans ce contexte, les mutuelles low cost trouvent toute leur place car les assureurs rivalisent d’optimisations : self care, produits souscriptibles uniquement par internet, signature électronique des documents, exemples de remboursement dynamiques…

En termes de haut de gamme, le baromètre des e-assurés évalue comme stable la part des personnes intéressés par des assurances à haut niveau de couverture. Mais, avec une frange de la population aisée de plus en plus nombreuse, des déremboursements de la Sécurité sociale de plus en plus fréquents, le haut de gamme dans la mutuelle santé a de beaux jours devant lui.

 

Quand le low cost dérange
 

A Lyon, la navette express qui relie le centre névralgique de Part-Dieu à l’aéroport Saint-Exupéry en moins de 30 minutes est une réussite technique, esthétique et en termes de service rendu aux voyageurs. Seul hic : les tarifs élevés avec des billets coûtant 13.50€ l’aller et 24.50€ l’aller-retour (tarifs en novembre 2013) s’ils sont achetés sur le web. Un concurrent s’est engouffré dans la brèche et propose une alternative à Rhônexpress : relier en minibus de 8 places l’aéroport depuis une commune de banlieue en 10 minutes pour un prix presque divisé par deux. Son nom : Goairport.

Si l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry (LYS) a autorisé GoAirport à s’arrêter devant ses terminaux, le Conseil Général du Rhône et l’organisation régulatrice des transports de l’agglomération lyonnaise, le Sytral, voient d’un mauvais œil ce concurrent émergent à Rhônexpress. Une demande de confirmation de conformité à la réglementation de la desserte pourrait être adressée aux services de l’État.
La mise en service de GoAirport est prévue le 1er décembre.

 

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