Suite à la fin du droit d’option, les travailleurs frontaliers pas encore assurés se trouvent dans l’obligation de s’affilier auprès de la CPAM ou de LaMal. Pour vous aider à y voir plus clair, cette infographie vous indique quels sont les choix qui s’offrent à vous selon votre situation : fraîchement arrivé et venant de décrocher un contrat en Suisse, déjà affilié à la CMU ou encore affilié à une assurance privée.
C’est votre premier emploi en Suisse
Vous avez la possibilité de choisir entre la CPAM (Sécurité sociale française) et LaMal (l’Assurance Maladie suisse).
Vous êtes déjà adhérent à la CMU
Vous êtes déjà affilié à la Sécurité sociale française : pour vous, rien ne change. L’Assurance Maladie vous contactera afin de mettre à jour votre dossier et pour vous faire bénéficier des nouveaux avantages qui ont été négociés. Avez-vous pensé à souscrire une mutuelle santé afin de compléter les remboursements de l’Assurance Maladie pour vos dépenses de soins en France et/ou en Suisse ?
Vous êtes affilié à une assurance santé privée
Vous n’avez l’obligation de vous affilier à la CPAM qu’à échéance de votre contrat d’assurance santé privé. Si vous êtes adhérents Frontaliers Plus d’Alptis, par exemple, cela n’arrivera qu’au 1er juin 2015.
Démarches pour s’affilier à la CPAM :
Envoyez votre dossier complet à la CPAM de votre département de résidence. Celui-ci doit contenir :
- la demande d’affiliation
- la photocopie de votre contrat d’assurance privé avec la date d’échéance visible
- les justificatifs de vos éventuels ayants-droits
- une photocopie de votre fiche de paie
- le dernier avis d’imposition
- un RIB
Vous trouverez le formulaire de demande d’affiliation au régime général de l’Assurance Maladie pour les travailleurs frontaliers en cliquant ici.
Après réception du dossier, la CPAM de votre région validera votre affiliation au régime obligatoire et vous fera parvenir une Carte Vitale. Ensuite, vous aurez la possibilité de vous connecter sur www.ameli.fr afin de consulter vos remboursements ou par exemple de déclarer votre médecin traitant.
Source: Ameli.fr