De plus en plus de problèmes de vue… mais moins de visites chez l’ophtalmo ! Les Français délaissent la prévention, selon le baromètre 2014 de la santé visuelle. Préserver leur vision reste toutefois une de leurs premières préoccupations. Les principaux enseignements de l’étude.

Selon le Baromètre, l'attitude des Français en matière de santé visuelle est plus curative que préventive.
Selon le baromètre, l’attitude des Français en matière de santé visuelle est plus curative que préventive.

La vision baisse, les contrôles aussi…

51 % des Français voient mal de près en 2014, contre 44 % en 2013. C’est ce qu’indique le baromètre 2014 de la santé visuelle d’OpinionWay (pour l’Association nationale pour l’amélioration de la vue), publié le 5 juin dernier.

Malgré cette augmentation des problèmes de vue, la fréquence du contrôle diminue :

  • Le dernier contrôle remonte ainsi à plus de 2 ans pour 26 % des interrogés (+6 points).
  • Et 32 % espacent leurs visites de 3 ans ou plus (+3 points).

Autre point frappant, 33 % des sondés changent leurs lunettes tous les 4 ans et plus. Ce qui représente une augmentation de 13 points !

Ce qui explique ce paradoxe ? En grande partie, le climat économique qui contraint de plus en plus de personnes à renoncer à des soins courants.

La vue, toujours une priorité

  • Car l’intérêt des Français pour la santé visuelle ne faiblit pas. Au contraire, il s’agit de leur première préoccupation en matière de santé, devant les problèmes cardio-vasculaires ou dentaires.
  • Les sondés tiennent de plus à la prise en charge de la santé visuelle. Selon 96 % d’entre eux, l’Assurance Maladie doit continuer à la rembourser.  Et il faut noter que 82 % voient d’un mauvais œil les récentes mesures pour limiter les remboursements sur l’optique.
  • Enfin, les Français s’intéresseraient également à la qualité de leurs équipements optiques. Puisque  57 % seraient prêt à payer plus chers pour des montures françaises et un peu plus de la moitié pour des verres plus qualitatifs.
L’œil à l’écran
Selon le baromètre, le temps passé devant les écrans reste stable sur l’ensemble des sondés, par rapport à 2013. Il bondit cependant de près d’1 heure pour la tranche des 16-24 ans.Et c’est justement cette population (40 % contre 29 % pour l’ensemble des sondés) qui évoque le plus des phénomènes de gênes visuelles à cause des écrans (migraine, picotement, fatigue oculaire…)

Source : Le Point, ASNAV

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