Braquer des solutions pour votre entreprise, ça vous dirait ? C’est ce que propose la plateforme communautaire MakeSense aux start-ups du social-business. Enquête sur ce projet faisant rimer collaboration solidaire avec entrepreneuriat.
Déjà plus de 10 000 Sensemakers, que l’on peut traduire par braqués consentants et enthousiastes, forment la communauté de MakeSense. Le rôle de ces bénévoles ? Apporter leur aide à des entrepreneurs sociaux partout dans le monde.
Ce projet communautaire, lancé par deux Français de 23 ans en 2010, fonctionne sur un principe simple : mettre en relation des entrepreneurs du social business avec autant de volontaires que possible, pour les aider à mener leurs projets.
Les Gangsters (alias l’équipe MakeSense) récoltent, en effet, un butin très spécial auprès des start-up : leurs défis ! Ces derniers sont ensuite présentés sur la plateforme web www.makesense.org, où tous ceux qui le souhaite peuvent les découvrir et proposer leurs solutions.
700 Hold-ups à travers le monde
Le travail peut aussi se poursuivre en face à face lors d’ateliers de brainstorming ou Hold-ups. Ce pendant physique découle d’un constat des créateurs, Christian Vanizette et Romain Ranguin : mixer approche on line et off line est une des clés du succès. Et les résultats semblent leur donner raison puisque depuis le lancement de MakeSense, près de 700 Hold-ups ont eu lieu dans plus de 100 villes dans le monde.
Ce succès international n’a rien d’étonnant puisque les deux créateurs français ont trouvé l’inspiration au cours d’un voyage en Asie en 2010. Au fil de leurs parcours, ils ont rencontré d’une part de nombreux entrepreneurs sociaux avides de solutions et d’idées et de l’autre beaucoup de volontaires souhaitant les aider. Le concept était né ! Et le style gangster alors ? Il reflète semble t-il le désir de se différencier jusqu’au bout, en sortant du jargon habituel du monde de l’entreprise.
La communauté se développe !
Basée sur l’open source, la communauté MakeSense construit elle-même ses outils. Chaque gangster peut contribuer et accéder librement à des méthodes comme, par exemple, l’organisation d’un Hold-up. Make Sense donne, de plus, l’opportunité à ses gangsters les plus motivés de lancer leur propre social business pour aider les entrepreneurs sociaux. Ces nouvelles pousses réinvestissent ensuite dans MakeSense et profitent de ressources et d’expériences mutualisées. Plusieurs nouveaux gangs sont ainsi nés dont : CommonsSense qui organise des Hold-Up en entreprise, SenseSchool qui les organise dans les grandes écoles, et MKS ROOM, une branche culturelle.
Pour ce projet innovant et dynamique, pas de haut les mains, mais chapeau bas !