Mieux vaut prévenir que guérir ! Telle semble être l’une des devises de l’État pour redynamiser le système de santé. Mais quelle est aujourd’hui la relation des Français à la prévention ? On fait le point.

De plus en plus d'outils numériques de prévention se développe en France.
De plus en plus d’outils numériques de prévention se développe en France.

Les Français et la prévention

« La prévention est l’ensemble des actions qui tendent à promouvoir la santé individuelle et collective« , selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).  Elle serait essentielle pour 87 % des Français ! (baromètre Deloitte/IFOP  2014).

Une enquête présentée en mai dernier par Microsoft France, a cherché à en savoir plus sur cette relation :

La prévention une affaire personnelle !

  • Pour une grande majorité (64 %), la prévention incombe à chacun d’entre nous, suivent l’Etat (54 %) et le corps médical (52 %) ;
  • A noter que seuls 11 % pensent qu’il s’agit également du rôle des mutuelles.

 

Des grandes campagnes connues mais pas assez efficaces ?

  • 84 % connaissent les grandes campagnes de prévention et 78 % les jugent utiles ;
  • Mais seuls 55 % pensent qu’elles sont efficaces.

Pourtant, une très large majorité suit les recommandations des campagnes qui les concernent pour leurs enfants et pour eux même, ce qui démontre une certains efficience.

 

Objectif : réduire les dépenses

Près de 70 % des répondants pensent que ce type d’actions peut permettre de diminuer leurs propres dépenses de santé et celles de l’Assurance Maladie.

 

Les professionnels de santé, dignes de confiance

Selon les répondants, les deux acteurs les plus fiables pour s’informer sur la prévention sont :

  • Pour 93 %, le médecin traitant et,pour 78 %, le pharmacien ;
  • suivent les proches (aux deux tiers) et la presse santé (pour la moitié).

 

Le virage du numérique ?

Avec l’entrée dans l’ère numérique, les outils et les sites de prévention se multiplient. Plus d’1 Français sur 2 (52 %) en aurait déjà utilisé au moins un. Jusqu’à quel point ont-ils modifiés les usages ?

Niveau de confiance : le public plus fiable que le privé ?

  • 59 % font confiance aux sites web et application mobiles de l’Etat et 1 personne interrogée sur 2 à ceux des associations
  • En revanche, 53 % n’ont pas confiance dans les sites et applications de mutuelles et 74 % dans ceux des laboratoires pharmaceutiques.

 

Qui sont les utilisateurs ?

Il s’agit en majorité de femmes (56%), de personnes ayant entre 24 et 34 ans et de résidents en Île-de-France.

A noter que les personnes atteintes de maladies chroniques sont aussi beaucoup représentées.

 

Leur motivation : se simplifier la vie à moindre coût

Ils utiliseraient ces outils principalement pour obtenir des informations et astuces et en raison de leur gratuité ou faible prix. (La fonction d’aide pour se maintenir en bonne santé n’arrive qu’en 4e position).

Parmi ceux qui n’utilisent pas encore ces nouveaux moyens, 62 % seraient partants ! Et 7 d’entre eux sur 10 seraient même prêts à payer pour cela (en moyenne 14,40 € par mois). Le marché de la prévention santé numérique a donc encore de beaux jours devant lui !

 

Top 3  des outils les plus efficaces selon les Français

  • ceux qui permettent au médecin de consulter le dossier médical sur le site de la sécurité  (pour 4 Français sur 5) ;
  • ceux qui favorisent le maintien à domicile au lieu de l’hospitalisation (pour 77 %) ;
  • ceux qui permettent de faire d’exercer sa mémoire  (pour 71 %).

 

Infographie de l'étude OpinionWay pour Microsoft France
Infographie de l’étude OpinionWay pour Microsoft France

 

Sources : étude OpinionWay pour Microsoft « Prévention et numérique », baromètre Deloitte/IFOP  2014

 

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