287 pages + 129 pages d’annexe : c’est le volume du rapport annuel du haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie, discrètement déposé en avance au pied du sapin le 20 décembre. On s’est dit qu’une synthèse serait la bienvenue. Voici les informations-clés que l’on a identifiées :

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5 % : c’est la part des assurés qui doivent supporter des restes à charge supérieur à 1 600 € (données 2009). Parmi eux, des seniors (60 ans contre 39 ans d’âge moyen pour les assurés sociaux), trois fois plus souvent hospitalisés que la moyenne. On retrouve également dans ces 5% une part plus importante que la moyenne de personnes en affection de longue durée.

75 % : les 3/4 des restes à charge à l’hôpital sont supportés par 1 patient sur 5.

: les restes à charge à l’hôpital ont deux grandes origines : le ticket modérateur dans le secteur public ; les dépassements d’honoraires dans les établissements privés.

183,6 milliards d’euros : c’est le montant total en 2012 de la consommation de soins et de biens médicaux. Cette somme représente 9 % du PIB. Si on y ajoute les soins aux personnes âgées et handicapées, le montant atteint 205,6 milliards d’euros, soit 10,1 % du PIB.

75,5 % : la consommation nationale de soins et bien médicaux est financée pour un peu plus des 3 /4 par la Sécurité sociale, les 24,5 % restant l’étant par les organismes de complémentaire santé (13,7 %) et les ménages directement (9,6 %).

4 000 dollars : les dépenses de santé total s’établissent à plus de 4 000 US$ / an pour un PIB par habitant de plus de 35 000 US$.

0 € : environ 85 % des patients hospitalisés ont un reste à charge nulle à leur sortie de l’hôpital.

32,6 % : c’est la part des personnes sans couverture complémentaire qui ont renoncé à des soins en 2010 pour motifs pécuniaires contre 14 % des personnes qui disposent d’une mutuelle privée et 19,7 % qui sont inscrites à la Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C).

Origine des restes à charge les plus élevés :

  • Prothèses dentaires, prothèses auditives, optique pour lesquels il existe une liberté des tarifs ;
  • Hospitalisation.

16 millions : c’est le nombre total de séjours dans les hôpitaux et cliniques en 2010, effectués par 10,6 millions de patients. 10,3 millions concernent les structures publiques.

8 jours : c’est la durée moyenne d’hospitalisation dans le secteur public. Elle est le double du secteur privé (4 jours).

A propos du HCAAM

Porté sur les fonts baptismaux en 2003, le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie a une mission claire : exercer une vigilance sur le fonctionnement et l’évolution du système de protection maladie français. Lequel, sur la base d’un financement solidaire, doit garantir l’accès de tous à des soins de qualité.

Composition : 66 membres

Une vision très claire du système de protection santé
Extrait du rapport : « L’avis émis par le HCAAM, sur la base de ce rapport, attire l’attention sur la nécessité d’améliorer l’accès à la couverture complémentaire des populations les plus modestes et souligne en outre que le développement de l’assurance complémentaire ne pourra être une solution aux problèmes financiers de l’assurance maladie obligatoire. « Si des transferts de dépenses plus massifs de l’AMO vers l’AMC étaient décidés à l’avenir, ils pourraient affecter la protection sociale dans ses fondements, en créant des inégalités d’accès aux soins que les pouvoirs publics s’efforceraient ensuite de corriger ; par ailleurs, ils ne résoudraient pas non plus le problème de la soutenabilité à long terme de l’AMO. C’est pourquoi le Haut conseil affirme à nouveau que le maintien d’une protection sociale maladie obligatoire de qualité, fondée sur la solidarité, est primordial. Il implique notamment, comme le HCAAM l’a rappelé dans son avis de mars 2012, la mobilisation des nombreux gisements d’efficience du système ».

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