Le séminaire d’entreprise est un temps fort qui vient rythmer la vie de cmonassurance. Ce rendez-vous annuel est incontournable et très attendu par tous. La destination et le programme alimentent les conversations sitôt la précédente édition terminée. Se posent des questions fondamentales : est-ce que l’on invite Rémy, désormais chez nos voisins de mutuelle.fr, pour qu’il nous fasse une nouvelle démonstration de glissade dans un lit de ruisseau enneigé ? Rappelle-t-on Justine et Vincent, partis sous d’autres auspices, pour tenter de les faire cohabiter sur un canoë ? Est-ce que les séances de travail seront longues ? Y aura-t-il une piscine avec hammam ? Que va-t-on manger ?
Cette année, nous sommes partis en septembre pendant deux jours dans le Beaujolais, donc pas très loin de Lyon. Mis à part une promenade digestive et pastorale, nous avons surtout travaillé en séance.
Pause ornithologique : au cours de la balade, l’équipe redécouvre avec intérêt les gallinacées domestiques (photo : Marie)
Sur la route des vins du Beaujolais (photo : Lorys)
Premier temps fort : chacun devait citer une « valeur » cardinale et expliquer son choix. J’ai retenu le choix de Rim, qui a cité la famille, en faisant un lien entre l’importance qu’elle accorde à sa famille avec notre activité de vente-conseil d’assurance de personnes : « Je retrouve cette valeur dans mon métier car les assurances sont là pour la protection de la famille ». Et puis aussi celui de Julie, avec cette définition personnelle et universelle : « L’amour, c’est ce qui permet de tenir sur ses deux jambes ».
Deuxième temps fort : un jeu avec quelques règles que nous avons pris un malin plaisir à ne pas respecter et qui s’est transformé en foire d’empoigne verbale après 10 secondes. Si l’objectif du jeu était de nous faire travailler de façon organisée, rigoureuse, en laissant chacun participer au projet, en nommant des responsables, en définissant un objectif pour donner une finalité à la tâche et une exigence quant au livrable, c’est raté. En revanche, si le but était de nous rappeler que, parfois aussi, dans le monde de l’entreprise, c’est celui parle le plus fort et en dernier qui a raison, alors, dans ce cas, la réussite est totale !!! Commentaire d’Audrey après le jeu : « J’ai la tête comme une citrouille. C’était beaucoup trop bruyant ». Autre retour d’expérience, cette fois-ci de Schéhérazade : « Je suis restée avec une image dans la main pendant 10 minutes en essayant de dire mon idée, puis j’ai abandonné… » Commentaire des consultants / animateurs : « Le point positif, c’est que vous êtes très créatifs et bourrés d’énergie. » Ça compte aussi.
Le reste du temps, on a bossé, et dur, notamment l’après-midi du deuxième jour : une réflexion commune sur l’amélioration de certains processus avec un enrichissement de chacun à partir d’une idée initiale. Épuisant mais riche d’enseignements.
En pleine séance de travail (photo : Sophie)
Entre deux temps de travail et les pauses repas, j’ai grappillé au fil de ces deux jours quelques réflexions étonnantes ou sensées, et parfois les deux :
« Rien n’est faux mais certaines choses fonctionnent mieux que d’autres selon l’objectif que l’on poursuit. »
« Quand quelqu’un vous dit quelque chose qui ne vous plaît pas, prenez-le comme un cadeau. »
« Ne dites pas à votre interlocuteur que ses propos sont inappropriés, mais dites lui ce que vous ressentez. » Mise en pratique basique : votre interlocuteur remet vivement en cause vos compétences. Plutôt que de l’envoyer paître comme il se doit, voici l’attitude préconisée : « Tu vois, quand tu me dis que je suis un gros naze, sache que je le prends comme un cadeau, mais je voulais aussi te dire que ça me blesse que tu dises ça. Tu fais quoi, pour le déj’ ? »
Enfin, c’est à Rim que l’on doit la conclusion hollywoodienne et gothique de cet intense séminaire : « Je n’ai plus envie d’être un mythe, j’ai envie d’être la cathédrale ».